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la plus haute prétention de celui qui enseigne dans une chaire publique, devrait être de présenter à l’esprit de ses auditeurs les idées dans un si grand nombre d’images vivantes, qu’ils fussent capables de saisir tout ce qui est bon, beau, grand et vrai, et de l’accueilllir avec un vif intéret, sans s’en apercevoir et s’en rendre compte. L’idée fondamentale dont tout le reste n’est que le développement, s’insinue ainsi dans leur âme, et y prend une forme vivante.


Quand on considère les hommes d’un esprit cultivé, on trouve qu’ils ne sont capables de comprendre le principe de toutes choses que dans une seule, ou du moins dans un petit nombre de ses manifestations, et cela suffit. Le talent est développé dans la pratique, et il n’est pas besoin de prendre connaissance des théories particulières. Le musicien peut, sans préjudice, ignorer le sculpteur, et réciproquement.