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en loi. Des hommes qui connaissent bien le monde ont dit : L’habileté accompagnée de la peur est invincible. Les hommes faibles ont souvent des idées révolutionnaires. Ils pensent qu’ils se trouveraient mieux s’ils n’étaient pas gouvernés, sans songer qu’ils sont incapables de gouverner ni eux-mêmes ni les autres.


La lutte des anciennes et des nouvelles idées, de l’esprit de stabilité ou de conservation et de l’esprit d’innovation est perpétuelle. L’ordre finit par engendrer la routine. Pour détruire celle-ci, on veut renverser le premier. Plus tard il arrive un moment où l’on sent la nécessité de rétablir l’ordre. Écoles classique et romantique, privilèges des corporations, liberté du commerce, maintien et morcellement de la propriété, c’est toujours la même lutte qui en engendre une autre. La plus grande habileté du souverain consiste à rendre cette lutte moins acharnée et à balancer l’un par