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Ce qu’on peut appeler véritablement le bien se fait en grande partie clam, vi et precario.


Un gai compagnon dans un voyage à pied vaut un carrosse.


La boue devient brillante lorsque le soleil luit.


Le meunier s’imagine que le blé ne croît que pour faire tourner son moulin.


Il est difficile de conserver son égalité d’humeur à tous les instants de la vie. Les moments indifférents nous causent de l’ennui, les bons nous pèsent et les mauvais nous accablent.


L’homme le plus heureux est celui qui sait mettre en rapport la fin de sa vie avec le commencement.