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étaient laissées à la disposition des poètes ; et dans le choix ou le rejet desquelles l’un pouvait montrer une plus haute intelligence que les autres. C’est là le point essentiel ; les poètes de nos jours devraient faire de même, et non pas toujours demander si un sujet a ou n’a pas été traité. Ensuite, ils s’en vont chercher au nord ou au sud des évènements extraordinaires qui soient suffisamment barbares, et qui n’agissent sur nous que comme simples événements. Mais faire quelque chose d’un sujet simple par la manière supérieure dont on le traite, exige un grand talent, et c’est là aussi ce qui manque.


Si la critique destructive est préjudiciable quelque part, c’est surtout en matière religieuse, car ici tout repose sur la foi à laquelle on ne peut revenir quand on l’a perdue.


Mes écrits ne deviendront jamais popu-