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étrangères, et je conseille à tout le monde de faire la même chose. Littérature nationale ne veut pas dire grand’chose aujourd’hui. C’est maintenant l’époque d’une littérature du monde, et chacun doit contribuer à hâter son avènement. Mais même en appréciant des productions étrangères, nous ne devons pas rester attachés à quelque chose de particulier, et le considérer comme un modèle. Nous ne devons pas penser que ce modèle soit la littérature chinoise, ou une autre littérature, ou Calderon ou les Niebelungen. Mais si nous avons besoin d’un modèle, il faut toujours retourner aux Grecs, dont les ouvrages nous représentent le type du beau. Il faut considérer tout le reste d’une manière historique, et nous approprier le bien, autant que cela est possible.


La seule chose qui manque à Manzoni est de ne pas savoir combien il est grand poète, et quels sont ses droits comme tel. Il a trop