enseignait la chimie et la botanique comme dépendant de la médecine, et le médecin en savait assez. Mais maintenant la chimie et la botanique sont devenues des sciences à perte de vue ; l’étude de chacune demande la vie d’un homme, et on les exige cependant du médecin. Un tel état de choses ne mène à aucun résultat ; on abandonne et on oublie une science pour une autre. Un esprit sensé refuse de se plier à toutes ces exigences en sens contraire, se borne à une spécialité, et devient fort dans une seule partie.
Si l’esprit et un développement supérieur de l’intelligence pouvaient tomber dans le domaine public, le poète aurait beau jeu ; il pourrait être toujours vrai et n’aurait pas à craindre d’exprimer les plus belles pensées. Mais il n’en est pas ainsi ; le poète est obligé de se tenir toujours à un certain niveau ; il doit songer que ses ouvrages tomberont dans les mains d’un public mêlé ;