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ne puisse devenir intéressant par le voisinage d’un rocher, d’une fontaine, et à qui une perspective habilement ménagée ne donne un grand charme. il en est de même de la figure humaine, de la fome des animaux de toute espèce.


Le jeune artiste y trouvera plus d’un avantage ; il apprendra d’abord à réfléchir, à combiner, à saisir les rapports entre les objets qui s’harmonisent ensemble. Si de cette manière il compose avec talent, ce qu’on nomme l’invention, c’est-à-dire l’art de tirer une foule d’idées d’une simple particularité, ne lui manquera pas.


Si je demande à de jeunes peintres allemands, même à ceux qui ont séjourné longtemps en Italie, pourquoi on remarque dans les tons qu’ils donnent à leurs paysages tant de dureté et de sécheresse, pourquoi ils semblent avant tout fuir l’harmonie, ils