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Elle ne se borne pas à lutter contre le bon et le vrai ; elle se combat de ses propres mains ; elle est en contradiction avec elle-même. Aussi, dans toute littérature, le blâme doit l’emporter sur l’éloge.


Chez les Grecs, dont la poésie et la rhétorique avaient un caractère simple et positif, l’éloge parait plus souvent que le blâme. Il en est autrement chez les Latins. À mesure que la poésie et l’éloquence déclinent, le blâme augmente dans la même proportion, et l’éloge diminue.


Il y a des enthousiastes empyriques qui s’extasient sur certaines productions nouvelles, louables d’ailleurs, comme s’il ne s’était rien vu de pareil au monde.


Sacountala [1] : C’est ici que le poète appa-

  1. La Reconnaissance de Sacountala, drame sanscrit de Calidasa