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à l’absolu dans ce monde où tout a des limites. Cela convient peut-être moins que jamais en 1830.


Avant la révolution tout était tendance ; depuis tout est devenu exigence.


Existe-t-il un âge mûr pour les nations ? C’est là une question singulière. Je répondrai oui, si tous les hommes pouvaient naître à trente ans ; mais la jeunesse sera toujours imprudente et la vieillesse timide. L’âge mûr, placé entre deux, aura beaucoup de peine à plaire à l’une et à l’autre.


Si l’on reste quelques mois sans lire les journaux, et qu’on en reprenne ensuite la lecture, on reconnait alors combien on perd de temps avec ces papiers. Le monde a toujours été divisé en partis. Pendant la lutte le journalisme les agace, entretient les affec-