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qui dans la pratique poursuit toujours un but immédiat, est ce qu’il y a de plus distingué sur la terre.


La perfection est la loi du ciel ; y aspirer, la loi de l’homme.


On doit distinguer deux choses dans l’homme : ce qu’il a reçu de la nature, et ce qu’il a acquis par lui-même.


L’homme est suffisamment pourvu des moyens nécessaires pour satisfaire tous les véritables besoins de sa condition terrestre, s’il se fie à ses sens et les perfectionne de manière à ce qu’ils méritent toujours sa confiance.


Ce ne sont pas les sens qui nous trompent ; mais le jugement.


L’animal est instruit par ses organes ; l’homme instruit les siens et les gouverne.