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fortement à la première, et ne prenait aucun souci de l’autre.


Il éprouvait une antipathie prononcée contre le sérieux, parce qu’il est didactique et dogmatique, et qu’il devient facilement pédantesque. Or, il avait le pédantisme en horreur. De là aussi son éloignement pour la technologie.


Dans ses études et ses lectures, qui étaient très-variées, il découvrait partout les défauts et les ridicules.


Il nomme Shandeisme l’impossibilité de s’arrêter deux minutes de suite sur un sujet sérieux.


Cette facilité de passer rapidement du sérieux au plaisant, de l’intérêt à l’indifférence, de la tristesse à la joie, doit être dans le caractère irlandais.