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car il trouve toujours sur son chemin une vérité ou quelque chose de vrai qui le soutient dans le cours de la vie ; seulement il ne doit pas s’y abandonner, mais se contrôler lui-même. L’instinct dans sa simplicité primitive ne suffit pas à l’homme.


Une activité sans bornes, de quelque nature qu’elle soit, finit toujours par faire banqueroute.


Dans les œuvres de l’homme, comme dans celles de la nature, c’est principalement le but qui mérite notre attention.


Les hommes se trompent sur eux-mêmes et sur les autres, parce qu’ils prennent les moyens pour le but ; car alors un excès d’activité fait tout manquer, ou produit le contraire de ce qu’on attendait.


Ce que nous méditons, ce que nous entreprenons, devrait être déjà si parfait, si