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science serait le théorème, et l’art le problème.


On m’objectera peut-être qu’on regarde aussi la poésie comme un art, et cependant il n’y a en elle rien de mécanique ; mais je nie qu’elle soit un art. Elle est encore moins une science. Les arts et la science sont du domaine de l’entendement. Il n’en est pas de même de la poésie. Celle-ci est due à l’inspiration. Elle était déjà conçue dans l’âme avant de se développer. On ne doit l’appeler ni art ni science, mais génie.


Encore aujoud’hui, tout homme d’un esprit cultivé devrait toujours avoir à la main les ouvrages de Sterne, afin que le dix-neuvième siècle comprît ce dont nous somme redevables à cet écrivain, et ce que nous pourrons lui devoir par la suite.


Dans le développement successif des lit-