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tantôt d’une autre, et chacun d’eux la reproduit à sa manière.


Si du rapprochement des deux sexes nait un enfant, on peut dire que le connu a engendré l’inconnu. D’un autre côté si l’intelligence encore obscure de l’enfant reçoit des idées claires, il devient homme et apprend à connaitre l’avenir par le présent.


Sans vouloir comparer le principe vital, qui est périssable, à l’âme immortelle, il y a cependant aussi de la raison dans ce qui est purement vivant. Ainsi, l’estomac sait très-bien s’il a faim ou s’il a soif.


C’est ainsi que l’art de lire dans l’avenir a du rapport avec la nature humaine. Pour l’observateur éclairé ils sont tous deux toujours d’accord. Cette harmonie échappe à l’esprit borné.


Le fer se ramollit dans la forge par l’ac-