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iv

la traduction en elle-même, outre le style toujours vif et précis de l’auteur, le laconisme de l’expression aphoristique et sentencieuse, la forme énigmatique dans laquelle il s’est plu à envelopper sa pensée, la terminologie philosophique dont aucun écrivain allemand n’est exempt, et dont Goethe lui-même abuse quelquefois, tout en la critiquant, étaient autant de difficultés contre lesquelles nous avions à lutter, et que nous n’osons nous flatter d’avoir complètement surmontées. Du moins, nous avons la conscience de n’avoir rien négligé pour rendre ce travail le moins imparfait qu’il était possible.

Au reste, si cette traduction a quelque mérite, nous nous plaisons à reconnaître qu’elle le doit à la coopération du savant traducteur de l’Esthétique de Hegel, M. Ch. Bénard, et à sa connaissance approfondie de la philosophie allemande.