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miers compliments, si l’on savait combien cela parait comique.


Il n’y a aucun signe extérieur de politesse qui n’ait un principe moral. La bonne éducation serait celle qui donnerait à-la-fois le signe et le principe.


La conduite sociale est un miroir dans lequel chacun montre son image.


Il existe une politesse du cœur ; elle est parente de l’amour ; c’est d’elle que naissent les manières les plus aisées dans la société.


Une dépendance volontaire est la position la plus belle ; mais comment serait-elle possible sans l’amour ?


Nous ne sommes jamais plus éloignés de l’objet de nos désirs que quand nous nous imaginons le posséder.