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séculaire, joignait celle du génie, la seule qui soit respectée de nos jours.

On trouvera, en outre, dans ce livre une foule d’observations fines et piquantes, souvent d’une grande justesse, sur le caractère des différents peuples de l’Europe, et des jugements littéraires du plus haut intérêt.

Nous ne dirons qu’un mot de cette traduction ; d’abord elle n’est pas complète. Nous avons cru devoir retrancher plusieurs de ces maximes et de ces réflexions qui devaient emprunter leur sens et leur importance à la circonstance qui les a dictées ; des allusions dont les personnes elles-mêmes qui ont connu le plus intimement Goethe, ne pourraient nous donner la clef, et des observations critiques sur des auteurs peu connus. Par compensation nous avons cru pouvoir ajouter à ce recueil quelques uns des jugements les plus remarquables échappés de la bouche de Goethe dans les dernières années de sa vie. Pour ce qui est de