Page:Goethe - Le Renard, 1861, trad. Grenier.djvu/201

Cette page n’a pas encore été corrigée


DOUZIÈME CHANT.


Lorsque le roi vit Reineke paraître ainsi dans la lice, tout tondu et, des pieds à la tête, oint d'huile et de graisse luisante, il se mit à rire sans fin. «Renard, qui t'a appris ce tour-là? lui cria-t-il. On a bien raison de t'appeler Reineke le renard; tu es toujours le même; partout et toujours tu sais te tirer d'affaire.» Reineke s'inclina profondément devant le roi, s'inclina encore plus devant la reine et descendit dans la lice d'un pas assuré. Le loup avec ses parents s'y trouvait déjà; ils souhaitaient au renard une fin misérable; il entendit maintes paroles emportées et maintes menaces. Mais Lynx et Léopard, les maîtres du camp, apportèrent