sept à huit pieds d’épaisseur ; la température de l’eau varie entre 9° 50 et 10° 50 R. Suivant Reuss, la composition chimique est la suivante :
Sulfate de soude, | 0,353 |
Chlorure de soude, | 0,047 |
Carbonate de chaux, | 0,436 |
Carbonate de magnésie, | 0,060 |
Carbonate de fer, | 0,034 |
Silice, | 0,189 |
Extractif résineux, | 0,057 |
Extractif gommeux, | 0,016 |
La ruine appelée communément le temple de Jupiter Sérapis n’est point celle d’un édifice consacré exclusivement au culte religieux : c’était un de ces établissements d’eaux minérales si communs autrefois dans le golfe de Naples, selon Sidoine Apollinaire, et où le temple n’était qu’un accessoire analogue aux chapelles qui se trouvent chez nous dans presque tous les grands établissements publics. Ce fait, qui est maintenant assez généralement connu, a été mis hors de doute par un de nos plus habiles architectes, M. Caristie, qui s’est occupé pendant long-temps de la restauration de cet édifice. Nous nous joignons à Goethe et à tous les amis des arts pour hâter de tous nos vœux la publication de ses beaux et importants travaux.
Pour expliquer la présence des coquilles perforantes dans les colonnes de ce temple, on a eu recours à plusieurs explications, et la société de géologie de Paris ayant discuté cette question dans une de ses séances, nous ne croyons pouvoir mieux faire que de présenter le résumé de ces hypothèses en nous aidant du Rapport sur les travaux de la société pendant l’année 1831, lu à la séance du 6 février 1832, par M. Desnoyers.