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nous préférons qu’elles nous parviennent par des messagers fidèles, dont un nombre suffisant vous est indiqué en plusieurs lieux. Des signes vous font aussi connaître où vous pourrez, au besoin, trouver quelqu’un des nôtres.

Ail» an lecteur.

Nous sommes obligés de signaler ici à nos lecteurs une lacune de quelques années : aussi aurions-nous terminé volontiers le volume à cet endroit, si la disposition typographique l’avait permis. Mais l’intervalle d’un chapitre à l’autre suffira sans doute pour franchir, par la pensée, l’espace de temps supposé, car nous sommes dès longtemps accoutumés avoir une chose pareille se passer, en notre présence, entre la chute et le lever du rideau.

Nous avons vu dans ce deuxième livre les relations de nos anciens amis s’étendre d’une manière considérable, et nous avons fait en même temps de nouvelles connaissances. L’avenir se présente de telle sorte, que nous pouvons espérer de les voir tous et chacun réussir à souhait, s’ils savent se conduire dans le monde. Il faut donc nous attendre à les retrouver l’un après l’autre, s’entremêlant et se dégageant tour à tour, sur des chemins frayés et non frayés.


CHAPITRE IX.

Si nous allons à la recherche de noire ami, que nous avons abandonné depuis quelque temps à lui-même, nous le trouvons sur le point d’entrer dans la province des Instituteurs par le côté de la plaine. Il traverse des pâturages et des prairies ; il fait sur la pelouse le tour de maint petit lac, observe des collines,