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vous ! Hâtez-vous ! »

Il demeurait immobile.

«  Laissez-moi ! » dit-elle encore ; puis, laissant retomber la main qu’elle avait portée sur ses yeux, et fixant sur lui un regard inexprimable, elle ajouta, de la voix la plus tendre :

«  Fuyez-moi, si vous m’aimez ! »

Wilhelm était sorti de chez la comtesse et rentré dans sa chambre, avant de savoir où il se trouvait.

Infortunés ! quel étrange avertissement du sort ou de la Providence les avait séparés !