D’AUERBACH A LEIPZIG.
Société de joyeux compagnons.
FROSCH.
Personne ne veut boire ? Personne ne veut rire ? Je vous apprendrai à faire la mine ! Vous voil’i aujourd’hui comme de la paille mouillée, vous qui flambez d’ordinaire comme un feu de joie !
BRANDER.
C’est ta faute : tu ne sais rien nous dire, pas une bêtise, pas une ordure !
Frosch. Il lui verse un verre de vin sur la tête. Tiens, voilà l’un et l’autre.
BRANDER.
Double cochon !
FROSCH.
Vous l’avez voulu : il faut l’être.
SIEBEL.
A la porte ceux qui se querellent ! Chantez à la ronde, à gorge déployée ; lampez et criez. Courage ! Holù ! ho !
ALTMAYER.
Malheur à moi ! Je suis perdu. Ici du coton ! Le drôle me déchire les oreilles.
Siebel.
C’est quand la voûte résonno, que l’on sent bien la puissance de la basse-taille.
Frosch.
C’est juste. A la porte celui qui se fiche !
Ah ! tara lara da !
ALTMAYER.
Ah ! tara lara da 1