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C’est un poste dangereux, marquis.

LE MARQUIS.

Nous avons du courage.

JACK.

Le chevalier !… Il n’est pas encore devenu plus gracieux.

LA MARQUISE.

Il est le bienvenu ! (Jack sort. La Marquise, à la Nièce :)Vous ferez la connaissance d’un homme aimable.

LE MARQUIS.

. Il me semble qu’elle en a pu connaître déjà beaucoup qui le valent.

SCÈNE IV.

LES PRÉCÉDENTS, LE CHEVALIER.

LA MARQUISE.

Il paraît que vous avez aussi peu dormi que moi.

LE CHEVALIER.

Certes, cette fois le comte a bien éprouvé notre patience, la mienne surtout : il nous a fait rester une heure entière dans le jardin, puis il nous a ordonné de monter en voiture et de nous retirer. Lui-même il a ramené le chanoine chez lui.

LA MARQUISE.

Nous voilà donc tous heureusement revenus à la ville !

LE CHEVALIER.

Est-ce là Mlle votre nièce, que vous nous avez annoncée ?

LA MARQUISE.

C’est elle.

LE CHEVALIER.

Je vous prie de me présenter.

LA MARQUISE.

Voilà le chevalier Greville, mon digne ami.

LA NIÈCE.

Je me félicite de faire une si agréable connaissance.

Le Chevalier, après l’avoir considérée avec attention. Votre tante n’en a pas trop dit : assurément vous serez le plus, bel ornement de notre cercle.




LA NIÈCE.