axe passe par notre cœur, quand nous sommes de vrais disciples de la sagesse, et l’univers tourne autour de nous.
LE COMTE.
Dites-moi la maxime du premier degré.
LE CHEVALIER.
Ce que tu veux que les hommes fassent pour toi, tu le feras aussi pour eux.
LE COMTE.
Expliquez-moi cette sentence.
LE CHEVALIER.
Elle est claire ; elle n’a besoin d’aucune explication.
LE COMTE.
Bien !… Maintenant, allez au jardin, et fixez vos regards sur l’étoile polaire.
LE CHEVALIER.
Il fait très-sombre, grand docteur ; à peine voit-on briller ça et là une petite étoile.
LE COMTE.
Tant mieux !… Déplorez votre désobéissance, votre légèreté, votre frivolité : ce sont des nuages qui obscurcissent les clartés célestes.
LE CHEVALIER.
Il fait froid ; il souffle un vent désagréable ; nous sommes légèrement vêtus.
LE COMTE.
Descendez ! descendez !… Un disciple de la sagesse doit-il avoir froid ?… Vous devriez jeter vos habits avec délices ; et les brûlants désirs de votre cœur, la soif de la science secrète, devraient fondre la neige et la glace. Sortez ! sortez ! (Le Chevalier et les autres s’inclinent et sortent.)
SCÈNE IV.
LE COMTE, LE CHANOINE.
LE COMTE.
A vous maintenant, chanoine ! à vous ! Un jugement sévère vous attend…. Je n’aurai3 pas cru cela de vous. Le disciple auquel