Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome III.djvu/32

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

c’est le baiser d’un amant, à jamais et uniquement heureux… (À ses pieds.) Marianne, tu n’es pas ma sœur ! Charlotte était ta mère et non la mienne.

Marianne.

Toi ! toi !

Guillaume.

Ton amant !… Dès ce jour ton époux, si tu ne le dédaignes pas.

Marianne.

Dis-moi comment il était possible…

Fabrice.

Jouissez de ce que Dieu lui-même ne peut vous donner qu’une fois. Acceptez-le, Marianne, et point de questions… Vous trouverez assez de temps pour vous expliquer.

Marianne, regardant Guillaume.

Non, ce n’est pas possible !

Guillaume.

Mon amante ! ma femme !

Marianne, à son cou.

Guillaume, ce n’est pas possible !




FIN DU FRÈRE ET DE LA SŒUR.