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monsieur, je ne vous attendais pas à présent. Éloignezvous ; hùtez-vous. La marquise m’attend à cette heure. Demain matin….

LE CHEVALIER.

Vous voulez vous confier à moi demain matin et pas aujourd’hui ?

LA NIÈCE., • ’

J’entends quelqu’un venir : on va m’appeler.

LE CHEVALIER.

Je m’en vais. Dilcs-moi seulement ce que signifie cet habit ?

LA NIÈCE.

O Dieu !

LE CHEVALIER.

Qu’est-ce donc que votre confiance, si vous me taisez cette bagatelle ?

LA NIÈCE. ’

J’ai toute confiance en vous, mais…. ce n’est pas mon secret. Cet habit….

LE CHEVALIER.

Cet habit est assez remarquable pour moi : la princesse s’est produite quelquefois sous ce costume. Aujourd’hui même les esprits vous l’ont montrée ainsi vêtue, et maintenant je vous trouve….

LA NIÈCE.

Ne m’imputez pas cette mascarade.

LE CHEVALIER.

Quels affreux soupçons !

LA NIÈCE.

Ils sont fondés.

LE CHEVALIER.

La scène des esprits ?,

LA NIÈCE.

Était une tromperie.

LE CHEVALIER.

Les apparitions ?

LA NIÈCE.

Convenues.




LE CHEVALIER.