LE CHANOINE
O bonheur ! Maître…. je…. comment dois-je te remercier ? Tu fais tout pour moi !
LA NIÈCE.
Elle regarde au miroir ; elle sourit…. Le chanoine a disparu ; elle se voit elle-même.
LE CHEVALIER.
Quelle puissance merveilleuse ! Quels dons !
La Nièce, avec joie et sentiment. Oui, à présent…. Je vois tout cela clairement ; je vois cette beauté ravissante, cet aimable visage. Comme lui sied bien la tristesse qui est répandue sur tous ses traits !
Le Chanoine, qui a tenu jusque-là les mains du Comte et les a souvent baisées. Tu procures à ton serviteur un bonheur indescriptible, inexprimable !
LA NIÈCE.
Elle est inquiète ; la chambre lui semble trop étroite ; elle s’avance vers la porte vitrée ; elle veut sortir. Ah ! ah !…
LE COMTE.
Courage ! Encore un moment ! Regarde encore une fois !
La Nièce, troublée. Les e’sprits sont à ses côtés. Ils ouvrent la porte : dehors il l’ait sombre….
La Marquise, au Chanoine. Elle va au-devant de toi.
Le Chanoine.
Est-ce possible ?
La Marquise.
Tu l’apprendras.
LA NIÈCE.
Ah ! ( Elle tombe évanouie. )
LE CHEVALIER.
O Dieu ! secourez-la ! épargnez-la ! C’est impardonnable de ne l’avoir pas laissée libre plus tôt.
LA MARQUISE.
Voici des sels. (Les personnages principaux se pressent autour