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LA MAÎTRESSE DE POSTE.

Je ne sais pas.

. LUCIE.

Il faut que je la voie. (Elle sort.)

LA MAÎTRESSE DE POSTE.

Charles, voilà encore la salière oubliée ! Cela s’appelle-t-il rincé ? Regarde un peu ces verres ! Je te les casserais sur la tête, si tu valais ce qu’ils coûtent. (Entre Fernancl.) La demoiselle est revenue. Elle va se mettre à table.

FERNAND.

Qui est-elle ?

LA MAÎTRESSE DE POSTE.

Je ne la connais pas. Elle paraît d’honnête condition, mais sans fortune. Elle sera dame de compagnie de la baronne.

FERNAND.

Est-elle jeune ? .

LA MAÎTRESSE DE POSTE.

Très-jeune et vive. Sa mère est aussi là-haut. (Entre Lucie.)

LUCIE.

Votre servante. ...’..

FERNAND.

Je suis heureux de trouver à table une si charmante compagnie. (Lucie fait la révérence.)

LA MAÎTRESSE DE POSTE.

Ici, mademoiselle, et vous ici, monsieur, s’il vous plaît.

FERNAND.

Nous n’avons pas l’honneur de dîner avec vous, madame l’hôtesse ? -,

LA MAÎTRESSE. DE POSTE.

Si une fois je me repose, rien ne va. (Elle sort.)

FERNAND.

Ainsi un tête-à-tête !

LUCIE.

La table entre deux, comme je puis bien l’accepter.

FERNAND.

Vous avez résolu dé tenir compagnie à Mme la baronne ?

LUCIE. ’

Il le faut bien !



FERNAND.