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Tu manques la danse ! Oui, tu es bien a plaindre. Il fait si beau danser ! Adieu ! (Églé veut embrasser Amine ; Amine se jette à son cou et pleure.)
Je ne puis plus l’endurer !
Tu pleures ?
Oui, mon cœur pleure et m’oppresse. Je voudrais…. (avec transport.) Éridon !… Je crois que je te hais.
Il l’aurait mérité. Mais non ! Qui peut haïr son amant ? Tu dois l’aimer, et pourtant ne pas te laisser dominer. Je l’ai dit depuis longtemps. Viens avec nous !
À la danse, à la fête !
Mais Éridon ?
Va toujours ! Je reste. Écoute ; il se laissera prendre, et viendra aussi. Dis-moi, cela te ferait-il plaisir ?
Infiniment.
Alors viens ! Entends-tu là-bas les chalumeaux ?… Cet air charmant ! (Il prend Amine par la main, chante et danse.)
ÉGLÉ, chantant.
« Et lorsque votre amoureux vous tourmente par jalousie, se plaint pour un clin d’œil, un sourire, vous taquine injustement, parle d’inconstance : alors chantez et dansez, et vous ne l’entendrez pas. » (Lamon entraîne Amine avec lui en dansant.)
AMINE, en s’éloignant.
Oh ! amène-le avec toi !