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ACTE DEUXIÈME.
Bamberg. — Une salle.
L’ÉVÊQUE, ADÉLAÏDE, jouant aux échecs, LIEBETRAUT, une guitare à la main, DAMES, COURTISANS, autour de lui, près de la cheminée.
LIEBETRAUT, il chante en s’accompagnant.
Avec son arc et ses flèches
Cupidon prend son vol,
Le flambeau allumé ;
Il veut vaillamment combattre
Et bravement triompher
Par la force des armes.
Allons ! allons !
Ah ! ah !
Ses armes retentissent,
Ses ailes frémissent,
Ses yeux s’enflamment.
Il trouve les cœurs
Hélas ! sans défense ;
Toutes les belles s’empressent
De le prendre sur leurs genoux ;
Il jette ses flèches
Dans le feu ;
Les belles le caressent,
Le pressent, le bercent.
Hei ei o ! Popeyo ![1]
ADÉLAÏDE.
Vous n’êtes pas à votre jeu. Échec au roi.
L’ÉVÊQUE.
Il y a encore de la ressource.
- ↑ Refrain en usage dans les vieilles ballades.