Nous le savons. (Les domestiques courent à la fenêtre.) Qu’y a-t-il ?
C’est justement Faerber, un des hommes de Weislingen, qui entre à cheval au château.
Voyez ce qu’il apporte ! Il vient l’annoncer…
(Liebetraut sort. Les convives se lèvent et boivent encore un coup. Liebetraut revient.)
Quelles nouvelles ?
Je voudrais qu’un autre fût chargé de vous les dire. Weislingen est prisonnier.
Oh !
Berlichingen l’a enlevé près de Haslach avec trois de ses gens. Le quatrième s’est échappé pour vous l’annoncer.
Message de Job !
J’en suis sincèrement affligé.
Je veux voir cet homme : faites-le monter !… Je veux lui parler moi-même. Conduisez-le dans mon cabinet. (Il sort.)
Encore un coup. (Les domestiques versent à boire.)
Plairait-il à Votre Grandeur de faire un tour de jardin ? post cœnam stabis, seu passus mille meabis.
Vraiment, être assis ne vous est pas bon : vous gagnerez encore une attaque. (L’abbé se lève.)
Si je le tiens une fois dehors, j’aurai soin qu’il fasse de l’exercice ! (Ils sortent.)