Mêlez-vous de vos affaires. Vous n’avez rien à voir à notre table.
Qui vous permet de parler avec irrévérence de notre évêque ?
Ai-je à vous rendre compte ? Voyez donc l’impudent ! (Le premier cavalier donne un soufflet à Sievers.)
Tue-moi ce chien !
Viens ici, si tu as du cœur. (Ils se battent.)
Voulez-vous rester tranquilles ! mille diables ! À la porte, si vous avez quelque chose à démêler ! Dans mon auberge, tout doit se passer décemment et sans bruit. (Il met les cavaliers à la porte.) Et vous, ânes que vous êtes, pourquoi commencez-vous ?
Pas tant de sottises, Jean, ou nous te tombons sur le dos. Viens, camarade, nous les rosserons là dehors. (Entrent deux cavaliers de Berlichingen.)
Qu’y a-t-il ?
Eh ! bonjour, Pierre ! Guy, bonjour ! D’où venez-vous ?
Ne va pas te permettre de dire à personne qui nous servons.
Gœtz, votre maître, n’est donc pas loin non plus ?
Tiens ta langue !… Êtes-vous en querelle ?
Vous avez rencontré les drôles là dehors : ils sont de Bamberg.
Que font-ils ici ?
Weislingen est là-haut, au château, chez monseigneur : ils l’ont escorté.