RY.
Défends-toi.
THOMAS.
Je le puis,
JÉRY.
Va-t’en ! va-t’en !
THOMAS.
Jéry, sois sage. Écoute un mot seulement !
JÉRY.
Avance et je te brise
Le crâne en deux morceaux !
Amour, amour,
Tu me protèges !
(Jéry pousse Thomas devant lui ; ils s’éloignent en se battant. Bxtely, alarmée, sort de la cabane ; les deux combattants reviennent sur le théâtre ; ite se sont pris corps à corps et ils luttent. Thomas a l’avantage sur Jéry.)
BjETELY.
Jéry, Jéry,
Écoute ! écoute. Ne voulez-vous pas écouter ? Au secours ! au secours !
Père, au secours ! Arrêtez-vous ! arrêtez-vous !
(Ils luttent et se déballent en tournant, enfin Thomas terrasse Jéry.)
Thomas, d’une voix entrecoupée, en reprenant haleine peu à peu. Te voilà par terre !… Tu m’as donné de la peine !… double peine !… Tu es un vigoureux garçon et mon bon ami ! Te voilà parterre à présent !… Tu ne voulais pas écouter ! Ne sois plus si prompt ! C’est une bonne leçon. Pauvre Jéry !… Si cette chute pouvait aussi te guérir de ton amour ! (A Bselely, pendant quelle s’occupe de Jéry, qui s’est relevé. ) C’est pour l’amour de toi qu’il souffre, et je suis fâché de lui avoir fait mal. Prends soin de lui, de le panser, de le guérir. Il a trouvé son homme : c’est un grand bonheur, si, à cette occasion, il trouve aussi une femme ! Je me mets en route, et ne puis tarder plus longtemps. (Il s’éloigne. )
Jéry,