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tail et plus de gens ? Cela ne fait que donner plus de travail et de souci, et cependant on ne peut ni manger, ni boire, ni dormir plus qu’auparavant. Pour vous sans doute j’aimerais à vous voir plus à votre aise.

LE PÈRE.

Et moi, mon désir serait de n’avoir plus à ni’inquiéter de toi. En effet, je me fais vieux, et je sens bien que je décline. Mon bras droit devient toujours plus roide, et je sens mieux les changements de temps à mon épaule, là où la balle a touché l’os. Et puis, mon enfant, quand une fois je serai parti, tu ne peux rester toute seule ; il faudra te marier, et tu ne sais quel homme tu trouveras. Aujourd’hui, voici un bon garçon qui t’offre sa main. Je roule cela continuellement dans ma tête, j’y pense et m’inquiète pour toi.

Chaque malin,

Nouveau souci,

Souci pour ta jeunesse.

BjETELY.

Tous les soucis Au lendemain ! Ils sont bons pour le lendemain.

Ah ! çà, Jéry que vous disait-il ?

LE PÈRE.

Qu’importe ? Tu n’y fais pas attention.

BjETELY.

Je voudrais savoir s’il y avait quelque chose de neuf.

LE PÈRE.

Rien de neuf : il n’a rien de neuf à dire, tant que tu ne lui ùteras pas le vieux de l’esprit.

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Bjetely.

J’en