ce que les tièdes ondes de la mer y répandirent jamais de tendresse, et toute pure clarté céleste, toute paisible volupté de l’âme que je goûtai jamais… tout cela, tout… ma Pandore !
Jupiter t’a proposé de leur donner à tous la vie, si tu prêtais l’oreille à ses offres.
Ce fut la seule chose qui me fit balancer. Mais… il me fallait être esclave… et… comme vous tous… reconnaître là-haut la puissance du dieu foudroyant !… Non, tout enchaînés qu’ils sont ici par l’absence de vie, ils sont libres pourtant, et je sens leur liberté.
Ils vivront ! C’est au destin, ce n’est pas aux dieux de donner la vie et de l’ôter : viens, je te conduirai à la source de toute vie. Jupiter ne nous la ferme pas. Ils vivront, et par toi !
C’est par toi, ma déesse, qu’ils vivront, qu’ils se sentiront, qu’ils vivront libres ! Leur joie sera ta récompense.