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l’automne. Mais il n’y a plus maintenant ni été, ni hiver, depuis que, comblé de bonheur, l’aile de l’Amour m’abrite et qu’un éternel printemps plane autour de moi.


XCIII

— « Dis-moi, comment vis-tu ? » Je vis ! et si des centaines et des centaines d’années étaient accordées à l’homme, je désirerais pour moi que demain fût comme aujourd’hui.


XCIV

De quelle manière, ô dieux ! dois-je vous remercier ? — Vous m’avez donné tout ce pourquoi l’homme vous implore ; seulement, vous ne m’avez accordé presque rien dans les règles.