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XXXII

Pourquoi lèches-tu tes lèvres quand, pressée, tu me rencontres ? — Fort bien ! ta petite langue me dit combien elle est babillarde.


XXXIII

L’Allemand apprend et pratique tous les arts ; il manifeste un beau talent dans chacun de ceux qu’il embrasse sérieusement. Il n’y a qu’un art seul, la poésie, qu’il exerce sans vouloir l’apprendre ; aussi la gâche-t-il. Amis ! nous en savons quelque chose.


XXXIV

Vous vous déclarez souvent, vous les dieux, les amis du poète ; accordez-lui