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dans les suivantes et surtout beaucoup de vers de jeune homme[1]. Peut-être ai-je eu tort, car la forme ancienne de ces vers, qui, en raison de mes études d’alors, se rapportait assez à la forme des poëtes du xviiie siècle, est, sans doute, ce qui aura frappé parfois le grand poëte et aura provoqué une partie de ses réflexions.

En effet, lorsque Gœthe composa Faust, il étudiait à Strasbourg et se préoccupait tellement de la littérature française d’alors, qu’il se demanda un instant s’il n’écrirait pas ses ouvrages en français, comme l’avaient fait plusieurs auteurs, Allemands de naissance. Cependant, plusieurs portions du Faust furent écrites ou pensées à Francfort, et le personnage de Marguerite, qui ne se trouve pas dans la tradition populaire de Faust, est dû au souvenir d’un amour de sa jeunesse dont il parle dans ses Mémoires. Cette figure éclaire délicieusement le fond un peu sombre de ce drame légendaire.

  1. Voir le volume des Poésies complètes.