C’est le pâtre qui se trahit dans toute sa personne. Rien de la dignité du prince ni des manières de la cour.
Eh ! c’est un beau jeune homme dans sa demi-nudité ; mais je voudrais bien voir la figure qu’il ferait sous le harnais.
Il s’assied à terre mollement, gracieusement.
Sur son sein… vous vous trouveriez bien, n’est-ce pas ?
Il courbe son bras si gracieusement sur sa tête !
Un homme sans usage. J’en suis révolté…
Vous autres seigneurs, vous trouvez à redire à tout.
En présence de l’empereur, s’étendre ainsi !
C’est une pose qu’il prend ; il se croit seul.
L’acteur même doit ici suivre l’étiquette.
L’aimable jeune homme est plongé dans un doux sommeil.
Le voilà qui ronfle à présent ; c’est naturel ! c’est parfait !
Quel est ce parfum mêlé d’encens et de rose… qui, en le rafraîchissant descend jusqu’au fond du cœur ?