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elle peut atteindre un jeune homme, elle ne le laisse pas échapper de si tôt.

FAUST.

En voilà deux assises, une vieille et une jeune : elles ont déjà sauté comme il faut.

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Aujourd’hui, cela ne se donne aucun repos. On passe à une danse nouvelle ; viens maintenant, nous les prendrons.


FAUST, dansant avec la jeune.

Hier, un aimable mensonge
Me fit voir un jeune arbre en songe,
Deux beaux fruits semblaient y briller.
J’y montai : c’était un pommier.


LA BELLE.

Les deux pommes de votre rêve
Sont celles de notre mère Ève ;
Mais vous voyez que le destin
Les mit aussi dans mon jardin.


MÉPHISTOPHÉLÈS, avec la vieille.

Hier, un dégoûtant mensonge
Me fit voir un vieil arbre en songe

. . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . .

LA VIEILLE.

Salut ! qu’il soit le bienvenu,
Le chevalier du pied cornu !

. . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . .


PROCTOPHANTASMIST[1].

Maudites gens ! Qu’est-ce qui se passe entre vous ? Ne vous a-t-on pas instruits dès longtemps ? Jamais un esprit

  1. Il serait trop long d’expliquer les mille allusions qui se cachent sous les noms et dans le langage abstrait de ces personnages. Gœthe a fait dans toute cette portion de son livre, et notamment dans l’Inter-