célibataire, c’est ce que personne n’a fait encore avec succès.
Je vois avec effroi venir cela de loin.
C’est pourquoi, digne monsieur, il faut vous consulter à temps.
Oui, tout cela sort bientôt des yeux et de l’esprit : la politesse vous est facile, mais vous avez beaucoup d’amis plus spirituels que moi.
Ô ma chère ! ce que l’on décore tant du nom d’esprit n’est souvent plutôt que sottise et vanité.
Comment ?
Ah ! faut-il que la simplicité, que l’innocence, ne sachent jamais se connaître elles-mêmes et apprécier leur sainte dignité ! Que l’humilité, l’obscurité, les dons les plus précieux de la bienfaisante nature…
Pensez un seul moment à moi, et j’aurai ensuite assez le temps de penser à vous.
Vous êtes donc toujours seule ?
Oui, notre ménage est très petit, et cependant il faut qu’on y veille. Nous n’avons point de servante, il faut faire à manger, balayer, tricoter et coudre, courir, soir et matin ; ma mère est si exacte dans les plus petites choses !… Non qu’elle soit contrainte à se gêner beau-