Page:Goethe-Nerval - Faust 1828.djvu/85

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
VAGNER.

Je le vois depuis long-tems, il ne me semble offrir rien d’extraordinaire.

FAUST.

Considère-le bien; pour qui prends-tu cet animal ?

VAGNER.

Pour un barbet, qui cherche à sa manière la trace de son maître.

FAUST.

Remarques-tu comme il tourne en spirales, en s’approchant de nous de plus en plus ? Et si je ne me trompe, il traîne derrière ses pas une trace de feu.

VAGNER.

Je ne vois rien qu’un barbet noir ; il se peut bien qu’un éblouissement abuse vos yeux.

FAUST.

Il me semble qu’il tire à nos pieds des