Page:Goethe-Nerval - Faust 1828.djvu/243

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

quelque chose de louche, car tu n’as pas de christianisme.

FAUST.

Chère enfant !

MARGUERITE.

Mais j’ai horreur depuis long-tems de te voir dans une compagnie...

FAUST.

Comment ?

MARGUERITE.

Celui que tu as avec toi..... je le hais du plus profond de mon cœur. Rien dans ma vie ne m’a davantage blessé le cœur, que le visage rebutant de cet homme.

FAUST.

Ne crains rien, chère amie.

MARGUERITE.

Sa présence me remue le sang. Je suis d’ailleurs bienveillante pour tous les hommes, mais de même que j’aime à te regarder, de même je sens de l’horreur en