RECTIFICATION
ans mon journal :
« Monsieur Durand, (Népomucène),
Comdamné par la Cour d’assises de la Seine,
Nous écrit, et nous fait savoir de sa prison,
Qu’il n’a, comme de juste et comme de raison,
Rien de commun, malgré l’homonymie exacte,
Avec le sieur Durand, de l’Institut. Dont acte. »
CENSURE
iberté ! Liberté ! — Quelle ? — Celle d’écrire !— Encor ! D’écrire quoi ? — Tout. — Vous me faites
Vous l’avez ! Ah, j’entends ! celle de publier ?
Hé ! ne publiez pas, cuistres !
C’est singulier
Qu’il faille absolument souffrir que, d’aventure,
Tout pion, tout forban de lettres, en rupture
De syntaxe, avec son A B C D fâché,
Tout marmiton de plume à sa proie attaché,
Puisse, avec son tam-tam, s’en aller sur la place,
Et tendre son derrière à cette populace,
Et mettre avec fureur, opiniâtrement
Sur un papier, sur un journal, son excrément,
Et se faire flairer, gratuler, gratter, lire,
Par plusieurs millions de brutes en délire !
