DE
L’ANCIENNE LANGUE FRANCAISE
ET DE
TOUS SES DIALEGTES
DU IXe AU XVe SIECLEP
parsommer, per., verbe. — Act., accomplir entierement : Vaut que ses reus fust per$ommes, lui ala dusc* a son mes, [Mir. de S. Eloi, p. 93, Peigne,) — RefL> s’ accomplir : Nostre prise se parsomme, Souldars, prenez, et le liez. (Grebah, Myst. de la Pass,, Ars. 6431, f* 157».) pars om met, -somet^ per., adv., en outre : En oultre e persomet autres devoirs de rente d’ost sur mazures e autrement, (1294, Reconn., Morice, Pr. de VH. de Bret., 1, 1114.) — Prep., en surplus de : Et le remeignant de la somrae de pecune dessusdite parsomet le presage d’iceul ma- noir. (1288, Ck. de H. Sauvagor, f" Bizeul, Bibl. Nantes.) Outre la somme de .xx. m. lib. par$om- met ce qui est dit- (1312, Arch. JJ 48, f° 3 v°,) Paer parsomet les rentes, .. (Fev. 1315, Ch. de Vabbesse de S* Georg. de Renn., Arch. Ille-et-Vil.) T. VI. . parson, s. m., son de cloche : Que nuls regartiers ne regartieres ne alassent contre les denrees pour les achat- ter a regart hors du marche 4 de ceulx qui estoient ja envoyez pour les apporter a vendre es villes, et qu’ils ne les achatas- sent es dites villes quant apportees y se- roient, jucques a l’heure du parson du Prince. (1454, Etabliss. de Jeh. til, D. de Bret., Morice, Pr. del’H. de Bret., I, 1165.) . parson, voir PARgoN. . parson, voir Persons, parsoner, sonner, -souner, per,, verbe. — Act., achever de sonner : Ancois que li bancloke soit parsonnee. (1262, Bans aupc echev., 00, ass. s. les drap. de Douay, f° 6 r°, Arch.mun. Douai.) Li eure de loy est li cloque dou viespre des ouvriers, ains qu’elle soit parsonnee. (Roisin, ms. Lille 266, p. 18.) Sache bien cescuns que seil ne rapor- tent leur ensengnes dedens ce jour et de- dens Teure de la cloke dou viespre pw$on~ nee on ne leur en fera depuis aucun restor. (28 oct. 1356, Registre aux publications, F 113 v°, Arch. Tournai.) En dedens samedi prochain venant, avant le cloque du vespre personnee. (15 mars 1458, Reg. aux publications. Arch. Tournai.) — Neutr., sonner, achever de sonner: Lendemain par matin, quant par&one li jourfu], (Destr. de Rome, 914, Groeber.) Ms., parsoune. Si tost com on aver a parsoune. (Regie de Citeaux, ms. Dijon, f» 53 v°.) — Fig., retentir : Sa grande opinions parsonoit lonz et leit. (Dial. $. Greg., p. 140, Foerster.) PARSONIER, VOir PARgOMER. nAn t rotwXAC . E ) vnir frEftSQM * .QB .- [Err; 3 parsoupre, v. a., payer entitle- ment: Les choses que je ne ravi, dune parsoleU. (Lib. Psalm., Oxf., Lxvin, 6, Michel.) Lat., tunc exsolvebam. parsoufrir, -sou/frir, v. a., aug- mentatif de souflfrir : Moult par soafrt cruel m&rtire. (Ren. de Bemjjbu, li Biaus Desconneus, 4109, Hip- peau,)
