Boire ypocras a jour et a nuictee.
(VILLON, Grand test., II, Bibl. clz.)
Il avoit prins son pere prisonnier, a ung soir, comme il se vouloit aller coucher. (COMMINES, IV, i, Dupont)
— A ce, alors :
A ce donc avoit un roy en Honguerie qui les volsist bien. avoir eus dates lui. • mss., -Chron.; VL.I.84,. Luce.) .
— A ptege,pn aucun °temps, jamais vOir POEGE.
—11 tant gite, a temps que; % oir TA:IN’T et Taxt.Ps,. S • _
— 3° A exprimant l’idée d’attribution, de possession, de situation auprès de quelqu’un ou de quelque chose.
Marquant l’attribution, l’appartenance:
fille ad un comte’4Ie Borée la citer. (Alexis, st. G. Pari
En curt g roi malt i avez esté.
. ‘(flot., 351, Müller.)
Sa j0 i moere, dire poet kt l’avrat (Durandal), Que ele fut .le ‘sabine vassal.
(lb., 1122.(
.1 ‘,restos maus fu bien amis,
Et a toz biens fu ourlais.
(Brut, ms. Munich, 2182, Vollmidler.)
(biques por coup a chevalier
Ne chai mes de mon destrier.
(Lai k• Doon, Item., VIII,
v.
Mult sembla bien corz a riche prince. (VilAkii., 212, Wailly.)
Et quaut’cil de la cité virent venir l’ont a l’empereour Henri, si s’en.irent es mon-’teignes. (In., 16.)
Car certes s’il n’est autre vie,
Cotre ame a home et aine a truie
N’a donques point de différence.
(Vers sue la mort, xxxiv Mien.)
Se jo ne sui 1111e de roi
Si sui je. fille a rire conte.
(Patton., 1031G, Crapelef.)
Que jamais ne dirai que soie fille a roi.
(Belle, 43, Scheler.)
Sauf le droit a l’aisé et aux moines. (1253 Cqied. de Champ., Richet. 1. 5993, I ° 208’)
Et outre ces boucs qui sont endroit les terres gaaiguables ai ces n’oignes. (1260, Cart. de Ba,rbeaus, Richet. 1. 10943, 288".1
L’on appelle le lieu a Monseigneur St Pierre. (Ger. de Rous., ms., p.1115, ap. Ste-Pal.)
Qui est une merveilleuse habiletez a ceulx qui coneluisoient,l’ceuvre. (Cimt., III, 3, Dupont.).
— Au sens de contre
Je me solois a els cumbatre,
Sorent a treis, sovent a quatre,
Et il a moi sunt cumbatu.
(Brut, ms. Munich, 1441, Vollrn aloi.)
Vint chevaliers n’oren1 a lui luises.
(Ogier, ms. Duit., Bibi. de Cos., V, ri, 17, P113’.)
Et dit :•Lequel de vous Combatre s’en ira
La bas ad esDanoisI Seigneurs; or y narra.
(Ciperis, Richet. 1637, °P)•69".)
As crestiaus vont paies, l’uns brait Cetj l’autres
La chité deffendoient a le gent haptisie.
(Bast. de Buillon, 5323, Scheler.)
Il y eut assez de gens qui, n’estans pas encor bien leurrez ou affermis a ces bruits et a ces remuemens commenceront a craindre. (Du VILLARS, Mém., II, 1551.)
III
A exprimant l’accompagnement, la manière, le moyen, l’instrument, la cause.
(Dans une série de sens de cet article, a représente apud en même temps que ad.)
— Marquant l’accompagnement
El nft Ludher nu! plaid nunquam prin-
drai. [Serm. de Strasb., Bartsch.)
.1 Charlemagne se vuldrat acorder.
(Ro!., 2021, Muller.)
Passa la mer a son seignor
Qui mult l’ama de grant amor.
(Bes., D. de Nonii., II, 38495, Michel.)
.1 X mile homes est en no terre entrez.
(Raoul de Cambrai, p. 79, Le Glay.)
Anlrer vuel en sa terre a mon barnage fier.
(J. BOD., Sax., I, 13, Michel.)
Encuntreras les prophètes ki d’amunt
vendrunt a estrumenz, psaltorie, tympans,
frestels e harpe. [Rois, I, x, 5, "Ler. de
Lincy.)
Tut li altre passèrent od le rei l’e-n-e de
Cedron a plainte, a duleur e o plur. (ïb., II,
XV, 22.)
Or tosl, fait il. a Dieu congie.
(Marie, Espine, 218, Roq.)
Ah l’outreement de sua uxore. {Cart. du
chap. d’Angouléme, f" 42"’, Evâché Angoul.)
En qui troverent le conte de Loeys a
grant plenté de bons chevaliers. (Villeh., 33,
Wailly.)
Paix firent a lui. (Id., 60.)
Si ’n vont Urrake et Persewis
.-1 Melier od le donc ris.
(Parlon., 6915, Crapelet. I
.Vliiandre trouva en l’umbre d’une espine
Qui jouoit as esches a une sarrazine.
(Vœia- du Paon, Richel. 308, P 90.)
La dame prcnt et si l’acole,
.1 li joe, rit, cl parole.
(La’j de l’esperrier, 142, Rom., VII.)
Vilains et de mauves afere
Ne pot a els nul marchié fere.
{Fabt. et conl. aiw., V, i.)
.[ Dieu soies, je m’en revois.
(On Fil.rau .Seneiiclial, .’i09. Méon. >'. I!.. 11.)
.1 Uenart do rien ne teociez.
(Renarl, 10522, Méon.)
Jenesui que uns seulz homs contre vous
tous, a point de delîense. (Froiss., Chron.,
m, 102, Luce.)
Et avoit alors le duc de Bourgoingne
mis sus une grande armée a toute laquelle
il s’en tira devers Corbie. (J. Le Fevre,
Chron., I, 299, Soc. de l’H. de F.)
Se tu la prens qu’elle soit belle.
Tu n’aras jamais paix a elle.
(EcsT. Deschamps, Le miroir de mariage, Richel.
840.)
— .1 tôt, a tout, atot, atout, renforce-
ment de a,, avec :
Alout li dnx Robert ses mains
Des fonz le lieve cnm parrains.
(Ben., D. de tiorm., Il, 6847, Michel.)
Par la main désire l’a saisie,
.Mol s’en vait a la navie.
^f■/. el Blancheflor, i’ vers., 1355, du .Mcril.)
Gandins a si le sien fcru
Que del ceval l’a abalu,
El Partonopeus le sieu si
Qu’a(o( le ceval l’abati.
(Parlon., 7929. Crapelet )
Se combatra a loi atout trois cent mille
hounnes. (Jorxv., 264, Wailly, 1867.)
Ele nasqui atout une seule main. (Vie
Mons. S. Mari, de Vertau, Brit. Mus., Egcr-
lou 743, f- 72.)
De telle manière que icellui Canteleu puist
estrc a tout la dicte somme de soixante
mille frans a Paris dedans la fin de mars.
(1397, Lettres de Charles VI, Soc. des Antiq.
de .Montpellier, 1862, p. 163.)
Le comte fut envoyé, atout trois cens
lances et mille archers, sur les frontières
d’Irlande. (Froiss., Chron., IV, 42, Buchon.)
Feut mandé le comte d’Erminacq qu’il
venisl atout la plus grande puissance qu’il
poroil finer. (S.-Remy, Mém., ch. lxvi, Bu-
chon.)
Mais je n’ay eu ferme ny stable
Ny le pas uy l’esprit atoul
Depuis que j’ay esté debout.
(J.-.. DE Baif, Eunuque, IV, 5, éd. 1573.)
.... Y ravit un tizon, et s’en recourut atout
vers ses gens qui en allumèrent un grand
feu. (Amyot, Vies, Alex, le Grand.)
— Au sens d’ auprès de, ;i côté de, en
comparaison de, pour ;
Mieuz aing a li servir, si promelrey,
Qu’a une antre achever.
(Cotci. dans les Poêles fr. ae. 1300, 1, 278, .rs.)
.1 ccsti n’en savons la montance d’un glai.
(Berle, 1390, Scheler.)
B.-ichemer fu chief de la rôle,
.4 lui s’cncline la cort tôle.
(Ren., 9094, Méon.)
A cascun home qu’il a en ceste cité, il i a
bien .XL. que femes qi:e enfans. {Chron.
d’Enioul, p. 213, .Mas Latrie.)
.1 cascun home qu’il a dedens le cité qui
celle raeneon puissent palier, en a il .c.
qui n’en ’ aroienl mie .II. besans. {Ib.,
p. 218.)
— 2» A indiqiiani la manière, le moyen :
puis si s’cscriel o sa voiz grande halte.
(Roi., -2985, Miiller.)
Briens parti de sa seror
Qui por lui ert a grant paor.
(BruI, 14733, Ler. de Lincy.)
C’est ja mult doleros torment
Qu’a vivre a cricmc e en dotance.
(Bes., 0. de Sorm., II, 22479, Michel.)
Quant li dux fu ocis a duel et a tourment.
(J. Bod., SaT., 12, Michel.)
Dune m’eslnel a doel mûrir.
(.M*BIE, Gugemer, 408, Roq.)
.t une voiz luz s’escrioicnt.
(Id., i*., p. 458.)
Ki a force l’en ad menée.
(Id., ib., p. 72.)
Furent receu a grant fesle et a grant joie.
(Villeh., S6, Wailly.)
Furent remis enz o force. (Id., 2.’}8.)
Li criz licve en l’ost et s’en issent a desroi .
(ID., 355.)