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III

Enfin on trouva ce jeune homme, qui la surveille était vêtu de noir. C’était un[1] poète, qui, ce jour-là, avait été en cérémonie présenter à un sous-fermier une épitre en vers libre sur la mort de son singe, et qui tremble encore d’avoir vu sur son Parnasse des gens dont la profession est de faire la guerre aux muses. Mon père se fâcha sérieusement contre le fiacre, lui soutint qu’il s’entendait avec moi. L’autre jurait qu’il était innocent ; après bien des interrogations, le cocher leur dit à tous qu’il était bien conducteur du carrosse au n° 71, mais que c’était pour la première fois qu’il en était chargé, que l’on s’était mal expliqué avec lui ; qu’il connaissait celui qui avait men

  1. D…, auteur de la Tragédie de Pantapouff.