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constamment disposées à abonder dans de nouveaux hymens de même sorte (1)[1]. Aussi leurs caractères physiques sont-ils faciles à déchiffrer  ; les voici, tels que les décrit Schaffarik :

« Tête approchant de la forme carrée, plus large que longue, front aplati, nez court avec tendance à la concavité ; les yeux horizontaux, mais creux et petits ; sourcils minces rapprochés de l’oeil à l’angle interne, et dès lors montants. Trait général, peu de poil (2)[2]. »

Les aptitudes morales étaient en parfait accord, et n’ont jamais cessé de s’y maintenir, avec ces marques extérieures. Toutes leurs tendances principales aboutissent à la médiocrité, à l’amour du repos et du calme, au culte d’un bien-être peu exigeant, presque entièrement matériel, et aux dispositions les plus ordinairement pacifiques (3)[3]. De même que le génie du Chamite, métis du noir et du blanc, avait tiré des aspirations véhémentes du nègre la sublimité des arts plastiques, de même le génie du Wende, hybride de blanc et de finnois, transforma le goût de l’homme jaune pour les jouissances positives en esprit industriel, agricole et commercial (4)[4]. Les plus anciennes nations formées par cet alliage devinrent des nids de spéculateurs, moins ardents sans doute, moins véhéments, moins activement rapaces, moins généralement intelligents que les Chananéens, mais tout aussi laborieux et tout aussi riches, bien que d’une façon plus terne.

Dans une antiquité fort respectable, un affluent énorme de denrées diverses provenant des pays occupés par les Slaves appela vers le bassin de la mer Noire de nombreuses colonies sémitiques et grecques. L’ambre recueilli sur les rives de la Baltique, et que nous avons vu figurer dans le commerce des


der, la Vistule, le Niémen, le Bug, le Dnieper, le Dniester et le Danube. Mais ces limites ont très souvent changé.

(1) Ouvr. cité. — Le slave, pourvu des affinités originelles nécessaires avec les autres langues arianes, montre la trace d’une grande influence exercée par la famille finnoise sur ses éléments constitutifs. (T. I, p. 47.)

(2) Ouvr. cité, t. I, p. 33.

(3) Ibidem, t. I, p. 66, 167.

(4) Ibidem, t. I, p. 1, 59.

  1. (1) Ouvr. cité. — Le slave, pourvu des affinités originelles nécessaires avec les autres langues arianes, montre la trace d’une grande influence exercée par la famille finnoise sur ses éléments constitutifs. (T. I, p. 47.)
  2. (2) Ouvr. cité, t. I, p. 33.
  3. (3) Ibidem, t. I, p. 66, 167.
  4. (4) Ibidem, t. I, p. 1, 59.