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VI. L’ancienne civilisation de la péninsule italique, d’où sortit la culture romaine, fut une marqueterie de Celtes, d’Ibères, d’Arians et de Sémites.

VII. Les races germaniques transformèrent, au Ve siècle, le génie de l’Occident. Elles étaient arianes.

VIII, IX, X. Sous ces chiffres, je classerai les trois civilisations de l’Amérique, celles des Alléghaniens, des Mexicains et des Péruviens.

Sur les sept premières civilisations, qui sont celles de l’ancien monde, six appartiennent, en partie du moins, à la race ariane, et la septième, celle d’Assyrie, doit à cette même race la renaissance iranienne, qui est restée son plus illustre monument historique. Presque tout le continent d’Europe est occupé, actuellement, par des groupes où existe le principe blanc, mais où les éléments non-arians sont les plus nombreux. Point de civilisation véritable chez les nations européennes, quand les rameaux arians n’ont pas dominé.

Dans les dix civilisations, pas une race mélanienne n’apparaît au rang des initiateurs. Les métis seuls parviennent au rang des initiés.

De même, point de civilisations spontanées chez les nations jaunes, et la stagnation lorsque le sang arian s’est trouvé épuisé.

Voilà le thème dont je vais suivre le rigoureux développement dans les annales universelles. La première partie de mon ouvrage se termine ici.



quelquefois contraint de poser à priori, comme déjà démontrés, des faits qui sont discutés plus tard. Je demande pardon de cette liberté sans laquelle il me serait impossible de cheminer. Tout ce que je puis faire, c'est d'en restreindre l'usage aux cas véritablement impérieux. L'origine ariane des sociétés égyptienne et chinoise appelle la démonstration, je ne me le dissimule pas, et je ferai de mon mieux pour la donner.