de ménage, filer une quenouille primitive, soigner leur bétail, petites vaches ou grands rennes. Si vous les en priez, ils exécuteront devant vous une vieille danse nationale ou vous chanteront un air bizarre.
Voici d’abord une hutte d’Esquimaux creusée dans la terre, pourvue de grossiers ustensiles et d’engins de chasse et de pêche. C’est peu confortable ! Plus loin, une cabane plus grande, plus perfectionnée, dont une Laponne et sa fillette me font les honneurs ; elles sont occupées à cuire leur modeste repas, mieux habituées que moi à supporter la fumée qui s’échappe trop lentement de l’habitation. Puis plusieurs chalets brunis par le temps, de la Délécarlie, vieille province suédoise, des maisons de demeure, des étables, des greniers, une auberge, le tout abondamment pourvu de ce qui est nécessaire à la vie des gens et du bétail.
J’ai particulièrement conservé le souvenir d’une vieille chambre de ménage délécarlienne dans un chalet des plus pittoresques, rempli de meubles antiques et pourvu d’ustensiles dont plusieurs rappellent par leurs formes ceux qu’ailleurs on ne trouve plus que dans les musées.
